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Administration nationale des réserves alimentaires et stratégiques
Renforcer le leadership normatif pour promouvoir l’économie des céréales et la réduction des pertes

céréales ; normes ; réduction des pertes ; normalisation ; sécurité alimentaire

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Du champ à l’assiette, on peut dire qu’un grain traverse les « quatre saisons » que sont la récolte, le transport, la transformation et la vente. La réduction des pertes de céréales sur l’ensemble de la chaîne nécessite un soutien continu et puissant des normes.

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Récolte des céréales

Quelles sont les normes relatives à la réduction des pertes de céréales? Quel rôle jouent-elles dans la promotion de cette réduction des pertes?

Les normes relatives aux céréales s’appliquent à toutes les étapes de production, de circulation et d’utilisation des céréales. Le renforcement de la révision et de la mise en œuvre de ces normes offre une orientation et un soutien technique plus scientifique et efficace pour la réduction des pertes. Ces dernières années, l’Administration nationale des réserves alimentaires et stratégiques a accordé une grande importance à la normalisation dans le domaine de la réduction des pertes. Elle a ainsi mis en place un système de normes relativement complet, couvrant la récolte, l’achat, le stockage, la transformation, le transport et la vente. La véritable efficacité d’une norme réside dans son application concrète.

Ces dernières années, notre administration a pris de multiples mesures et organisé en continu une série d’activités variées afin de permettre à tous de comprendre, maîtriser et appliquer ces normes. D’une part, nous avons promu leur mise en œuvre, notamment en organisant pendant trois années consécutives l’activité « Leader des normes d’entreprise pour les produits céréaliers et oléagineux », incitant ainsi les entreprises de transformation à établir des normes d’entreprise de réduction des pertes de niveau supérieur pour améliorer le rendement des produits. Nous avons également sélectionné les premières entreprises de stockage de céréales pour mener des projets pilotes de normalisation du stockage écologique, incitant ainsi davantage d’entreprises à adopter des techniques de stockage écologique pour réduire les pertes lors du stockage.

D’autre part, nous avons renforcé la sensibilisation en profitant d’événements tels que la Journée mondiale de l’alimentation, la Journée mondiale des normes, la Semaine des technologies alimentaires et la Journée de la sécurité et de la qualité des céréales. Par le biais des journaux, de la radio, de la télévision et des nouveaux médias, nous diffusons largement et expliquons les normes de réduction des pertes afin d’orienter les producteurs et les acteurs du secteur céréalier dans leur application scientifique.

Quelles sont précisément les normes de réduction des pertes dans les différents maillons de la chaîne de circulation des céréales?

Au stade de l’achat, nous avons établi quatre normes nationales obligatoires pour le maïs, le blé, le riz et le soja. En fixant de manière rationnelle les indicateurs pertinents, ces normes favorisent efficacement la réduction des pertes. Par exemple, dans la révision de la norme obligatoire pour le soja, en ajustant scientifiquement l’indicateur de « taux de grains endommagés », la proportion de soja conforme est passée de 66 % à 90 %. Cela incite non seulement les agriculteurs à intensifier leur production, mais augmente également l’approvisionnement en céréales disponibles pour l’achat et favorise la réduction des pertes.

Au stade du stockage, nous avons opté pour une approche écologique afin de réduire les pertes. Nous avons publié des normes industrielles telles que le « Règlement technique sur le stockage en atmosphère modifiée au dioxyde de carbone », le « Règlement technique sur le stockage en atmosphère modifiée à l’azote » et le « Règlement technique sur la protection contre les insectes lors du stockage avec inertage en poudre ». Grâce à ces techniques écologiques de lutte antiparasitaire, nous avons réduit l’incidence des maladies et des ravageurs, diminuant ainsi les pertes lors du stockage et améliorant les conditions de stockage écologique.

Transformation des céréales

Concernant la transformation, nous prônons une transformation modérée et une alimentation saine en nous concentrant sur deux aspects. Premièrement, pour les produits transformés, nous fixons des indicateurs précis de transformation afin d’inciter les entreprises à éviter un surtraitement et à encourager les consommateurs à renoncer à la recherche d’un riz trop raffiné. Par exemple, dans la norme nationale pour le riz, en fixant un plafond pour la précision de transformation, nous orientons les entreprises vers une transformation modérée, ce qui permet de conserver davantage de nutriments dans le riz et d’augmenter le taux de rendement global de 1,25 point de pourcentage.

Nous avons également établi une norme nationale pour la farine de blé, qui simplifie les exigences de transformation en réduisant le nombre de niveaux de quatre à trois catégories: « farine raffinée », « farine standard » et « farine ordinaire ». Pour la farine ordinaire, le taux de rendement global peut être augmenté de 0,5 à 3 points de pourcentage. Cette norme stipule également qu’en dehors du blé et de l’eau, aucun additif ni auxiliaire ne doit être ajouté pendant le processus de transformation, afin de fournir aux consommateurs une farine plus nutritive et saine.

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Farine raffinée

Un autre aspect est la normalisation des techniques opérationnelles de transformation. Par exemple, la transformation du riz implique plusieurs étapes, notamment la réception du riz humide, son nettoyage et le stockage temporaire des produits transformés après séchage. Ces étapes – processus technique, sélection des équipements et indicateurs opérationnels – doivent être régulées par des normes afin de réduire les pertes à chaque étape. Ainsi, nous avons établi et publié la norme industrielle « Règlement technique de transformation du riz », encourageant les entreprises à utiliser cette norme pour améliorer leur rendement en riz et optimiser l’utilisation des ressources. Dans l’étape de finition du riz blanc, la norme stipule qu’une seule opération de polissage doit être effectuée, suivie d’une à deux opérations de brossage, ce qui permet de réduire le taux de bris d’au moins 1,5 point de pourcentage.

Par ailleurs, nous travaillons à la rédaction de spécifications techniques pour la transformation modérée de l’huile de soja et de l’huile de colza. L’objectif est de normaliser et d’orienter davantage la production et la transformation, afin de promouvoir la réduction des pertes dans l’industrie des huiles par le biais de cette normalisation.

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Transformation des céréales et des huiles

Comment les normes intègrent-elles la réduction des pertes dans une approche globale de l’alimentation?

Dans le cadre d’une approche globale de l’alimentation, notre compréhension des céréales dépasse désormais la simple notion de grains tels que le riz, le blé ou le maïs. L’objectif de la sécurité alimentaire ne se limite plus à combler les besoins fondamentaux, mais vise à garantir une alimentation saine, nutritive et de qualité. Les sources d’approvisionnement se sont élargies des terres cultivables aux prairies, forêts, lacs et mers. Diversifier l’offre alimentaire autour du concept de « céréales » revient en réalité à réduire les pertes.

Dans le domaine des normes, nous avons concentré nos efforts sur deux axes. Tout d’abord, nous avons établi un système de normes pour les huiles issues des oléagineux ligneux. Ces oléagineux, en plus de ne pas concurrencer les céréales pour l’utilisation des terres, sont riches en vitamines et possèdent une haute valeur nutritionnelle, constituant ainsi une voie importante pour accroître l’approvisionnement national en huiles végétales comestibles et garantir la sécurité alimentaire. Jusqu’à présent, nous avons publié 29 normes pour les huiles d’oléagineux ligneux, telles que celles pour l’huile de camélia, l’huile de pivoine et l’huile d’olive (ou l’huile extraite des résidus d’olive) – dont 7 normes nationales et 22 normes industrielles. Ces normes couvrent des oléagineux cultivés à grande échelle dans notre pays, tels que le camélia, la noix, le pivoine oléagineuse et l’olivier, et contribuent activement au développement sain et ordonné de l’industrie. Par ailleurs, nous avons réussi à faire inscrire la norme pour l’huile de camélia auprès du Codex Alimentarius, améliorant ainsi la notoriété et la compétitivité internationale de ces produits emblématiques.

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Stockage des céréales

Le second axe consiste à renforcer l’offre effective de normes pour les céréales complètes. Avec le développement rapide de l’économie et l’amélioration constante des conditions de vie, la demande pour des aliments nutritifs et sains s’accroît. Ces dernières années, en mettant l’accent sur la qualité écologique, la nutrition et la réduction des pertes, nous avons publié et mis en œuvre plus d’une dizaine de normes nationales et industrielles relatives aux produits à base de céréales complètes, tels que le riz complet, le riz complet germé, la farine de blé complet, le quinoa et le riz rouge. Le cadre du système de normes pour les céréales complètes est désormais essentiellement établi, ces normes intégrant des indicateurs nutritionnels caractéristiques comme critère de qualité. Par exemple, le riz complet germé, riche en acide γ-aminobutyrique, et le riz rouge, contenant des anthocyanines, sont des indicateurs de qualité importants. Ainsi, davantage de produits céréaliers et oléagineux nutritifs et sains se retrouvent sur la table de nos concitoyens.

Pour renforcer encore l’effet des normes dans la réduction des pertes, quels autres domaines doivent être développés?

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La réduction des pertes sur toute la chaîne nécessite un soutien continu et efficace de nos normes. Dans un avenir proche, nous concentrerons nos efforts sur la révision et l’élaboration de normes clés, en renforçant la transformation modérée des grandes quantités de céréales et d’huiles, en révisant les normes pour les céréales complètes, en améliorant les normes techniques pour les technologies de stockage écologique avancées et en accélérant la mise à niveau des normes techniques pour les équipements de transformation des céréales et des huiles.

Ensuite, nous devons renforcer la mise en œuvre et l’application des normes en menant des projets pilotes de normalisation pour la transformation modérée des céréales et des huiles, afin de promouvoir l’adoption active de ces normes par les entreprises de transformation et de stimuler l’élévation du niveau technologique des fabricants de machines agricoles.

Enfin, nous devons continuellement accroître l’offre effective de normes en soutenant les associations et les entreprises dans leurs efforts de recherche et de développement de normes collectives et spécifiques, afin d’améliorer l’offre sur le marché des normes de réduction des pertes.

Vidéo originale : Économie des céréales et réduction des pertes · Témoignages d’experts|Renforcer le leadership normatif pour promouvoir l’économie de céréales et la réduction des pertes

https://www.lswz.gov.cn/html/mtsy2024year/2024-09/14/content_283400.shtml